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Publications du Centre d'Études Joan Bardina:

Petite histoire de la monnaie.
Agustí Chalaux de Subirà, Brauli Tamarit Tamarit.

Le Capitalisme Communautaire.
Agustí Chalaux de Subirà.

Un outil por construire la paix.
Agustí Chalaux de Subirà.

Légendes sémitiques sur la banque.
Agustí Chalaux de Subirà.

Monnaie télématique et stratégie du marché.
Magdalena Grau, Agustí Chalaux.

Chapitre 9. Comptabilité globale du marché. Monnaie telematique et strategie du marche. Table des materies. Monnaie telematique et strategie du marche. Chapitre 10. Une hypothèse sur la stratégie du marché intérieur. Monnaie telematique et strategie du marche.

Annexe au chapitre 9.

Selon ce qui a été dit dans le paragraphe 5 du chapitre 9, on considèrera le marché comme une réalité complexe dans lequel confluent des agents et des marchandises pour donner lieu à des échanges, médiatisés par un système monétaire, et structurés en cycles et sous-cycles principaux.

Tous ces éléments seront examinés avec plus de détails dans la suite.

  1. Les marchandises.

  2. Les marchandises sont des biens utilitaires en tant qu'échangés dans un marché. Elles sont, donc, l'objet passif de tout échange essentiel dans le marché. On peut considérer deux classes fondamentales de marchandises:
    1. Les marchandises productrices.

    2. Ce sont ce qu'on appelle «facteurs actifs de production», ou «agents productifs» ou «marchandises productrices» et nous pouvons les définir comme ces forces qui, au sien d'une entreprise, collaborent à la production de biens utilitaires. Il s'agit certainement d'authentiques marchandises -au moins à partir d'un certain moment historique- parce que leurs propriétaires les cèdent en échange d'une rémunération qui est appelée génériquement salaire.
      Dans le marché actuel, les marchandises productrices qui collaborent au processus productif d'une entreprise -et sont rémunérées par elle- peuvent se sous-diviser selon les catégories suivantes.
      1. L'entreprise elle-même, comme telle, qui s'autorémunère en percevant des bénéficces résiduels totaux. Il faudra décompter de ceux-ci les dividendes que l'entreprise assigne légalement à ses actionnaires. La rétribution de l'entreprise est, donc, constituée par les réserves qui sont alimentées par les bénéfices.
      2. Le travail acquis par l'entreprise contre les salaires proprement dits, payés tant à l'équipe des travailleurs qu'à l'équipe dirigeante (direction ou staff).
      3. Le capital acquis par l'entreprise:
        • contre les dividendes proportionnels à la partie des bénéfices qui sont distribués aux actionnaires, s'il s'agit de capital participant à l'entreprise;
        • contre des intéréts fixes, s'il s'agit de capital non participant à l'entreprise (obligations, billets à ordre, crédits, prêts, hypothèques, etc.).
      4. L'invention acquise par l'entreprise, soit contre un seul paiement, soit contre des royalties, soit d'après un contrat mixte.

      5. Il est probable que les quatre facteurs (privés) de production que nous venons de détailler ne seront pas acceptés immédiatement comme tels. Les manuels et les traités classiques d'économie, par exemple, ne reconnaissent que les trois suivants: travail, capital et ressources naturelles. La relation de facteurs actifs de production que nous présentons ici répond, simplement, à une volonté de pragmatisme: ce qui est rémunéré par l'entreprise sera considéré comme facteur de production. L'entreprise, en tant que perceptrice de bénéfices, et l'inventeur, en tant que percepteur de royalties, doivent, donc, être considérés comme facteurs de production. Remarquons qu'ils sont tous bien définis et personnalisés: «La production est un labeur de l'homme».
        Pour ce qui se réfère aux ressources naturelles, et très spécialement à la terre, ils seront considérés ici, non comme facteurs actifs de production, mais comme facteurs passifs, marchandises produites que l'homme transforme en labeur de production de nouvelles marchandises produites. (Voir schéma n. 2).
    3. Les marchandises produites.

    4. Les marchandises produites (objets inertes, êtres serviles, services utilitaires) sont des biens utilitaires obtenus par l'action transformatrice de matières premières que réalisent les marchandises productrices.
      En relation avec la place qu'elles occupent dans les processus productifs, on peut les classer comme suit:
      1. Marchandises socialement non finies. Ce sont celles qui n'ont pas encore épuisé leur vie mercantile et qui doivent demeurer dans le marché pour l'un des motifs suivants:
        • parce qu'elles sont achetées par une entreprise dans le but de les transformer et de les revendre à une autre entreprise; il s'agit, alors, de marchandises technologiquement et socialement non finies que nous appellerons marchandises de production courante;
        • parce qu'elles sont achetées par une entreprise qui les utilisera instrumentalement dans ses processus de production; il s'agit, alors, de marchandises technologiquement finies mais socialement non finies, que nous appellerons couramment marchandises d'investissement.
        • parce qu'elles sont achetées par une entreprise du type commerce ou industrie au détail, pour les vendre aux consommateurs; il s'agit, alors de marchandises technologiquement finies et socialement non finies, que nous appellerons marchandises destinées à la consommation.
      2. Marchandises socialement finies. Ce sont celles qui épuisent leur vie mercantile, étant donné qu'elles sont achetées par le consommateur, qui ne réalisera plus aucune transaction avec elles, mais qui les consommera simplement (voir schéma n. 3).
  3. les agents du marché.

  4. Les agents actifs de l'échange -les sujets qui échangent- se classifient aussi en fonction du type de marchandises qu'ils échangent. On peut considérer les classifications suivantes:
    1. Entreprises, qui acquièrent et vendent des marchandises produites socialement non finies et achètent des marchandises productrices en échange d'un salaire.
    2. Producteurs (y compris les entreprises), qui échangent leurs marchandises productrices contre un salaire.
    3. Consommateurs, qui acquièrent des marchandises socialement finies aux commerces et aux industries au détail.
  5. Les cycles du marché.

  6. De toutes les classifications considérées jusqu'à présent découle une analyse facile du marché d'ensemble avec les cycles suivants basés sur le type de transaction effectué, toujours en référence avec les marchandises produites:
    1. Cycle de la production, dans lequel sont compris tous les échanges de marchandises produites socialement non finies, et qui se décomposent en :
      1. Sous-cycle de la production et commerces en gros, qui comprend tous les échanges de marchandises de production courante.
      2. Sous-cycle de production d'investissement, qui comprend tous les échanges de marchandises d'investissement uutilitaire.
      3. Sous-cycle de commerces et d'industries au détail, qui comprend tous les échanges de marchandises destinées à la consommation.
    2. Cycle de consommation, dans lequel sont compris tous les échanges de marchandises produites socialement finies, c'est-à-dire, les échanges effectués entre commerces et industries détaillants et les consommateurs.

    3. Il faut considérer aussi un autre cycle mercantile: le cycle du commerce extérieur, qui ne s'explique pas uniquement par le type d'échange effectué -puisqu'il comprend des échanges de tout type de marchandises- mais, principalement, par le destinataire commercial (acheteur ou vendeur), qui dans ce cycle est toujours extérieur à la propre société géopolitique.
  7. Implications pratiques.

  8. Comme nous l'avons déjà dit au chapitre 9, l'analyse des divers éléments et cycles du marché répond à une volonté de clarification maxima phénoménologique, pour une connaissance scientifique plus rigoureuse et pour une pratique politique plus efficace.
    Il faut rappeler ici que la connaissance exacte de chacun de ces éléments et cycles n'est possible qu'à trvers l'implantation de la facture-chèque télématique comme unique instrument monétaire légal et réel. Le système monétaire est un des éléments clef dans le marché, et si l'on n'en fait pas référence dans cette anexe, c'est parce qu'on donne pour supposé tout ce que l'on a dit dans les chapitres antérieurs sur ce sujet.
    Il est temps manintenent d'exposer quelques-unes des incidences techniques de l'analyse effectuée. La claire distinction des éléments, processus et réalités mercantiles rend possible, en effet, une organisation technique du marché plus efficiente en fonction de chaque option politique considérée.
    Nous exposerons ensuite quelques-unes des normatives dans les-quelles peut être impliqué tout ce que nous avons dit jusqu'ici. Les motivacions de fond pour ces normatives, c'est-à-dire, l'option politique qui les inspire, ne seront pas explicitées ouvertement, puisque cette question constituera le thème d'un autre volume. On décrira, donc, la normative proposeé d'un point de vue exclusivement technique et limité à des types de factures-chèque, à des statuts d'agents mercantiles, à des classes de comptes courants et à des catégories d'établissements comptables.
    1. Différenciation légale de types de factures-chèque.

    2. Les types distincts d'opérations monétaires impliqués dans les différents cycles mercantiles et la variété des agents réclament, pour une plus grande commodité et simplification des organes télématiques, que deviennent légaux divers modèles de factures-chèque télématiques pour chaque type d'opération monétaire.
      Cette différenciation sera trés facile à mettre en pratique à travers des codes numériques, des couleurs, etc (le papier et les formats standardisés) et elle comportera les divisions suivantes:
      • 1. Facture-chèque d'achat-vente de marchandises produites.
        • 1.1. Factures-chèque interentreprises, c'est-à-dire, d'achat-vente de marchandises socialement non finies, entre deux entreprises (cycle de la production).
          • Factures-chèque d'achat-vente de marchandises de production courante (sous-cycle de la production et commerces en gros);
          • Factures-chèque d'achat-vente de marchandises d'investissement (sous-cycle de production d'investissement);
          • Factures-chèque d'achat-vente de marchandises destinées à la consommation (sous-cycle de la production pour la consommation, c'est-à-dire, achats des commerces et indùstries au détail aux grossistes).
        • 1.2. Factures-chèque de consommation, c'est-à-dire, d'achat-vente de marchandises socialement dinies, entre un commerce ou une industrie au détail et un consommateur (cycle de consommation).
      • 2. Factures-chèque d'achat-vente de marchandises productrices.

      • Il s'agit des factures-chèque salariales entre une entreprise et les marchandises productrices acquises par elle. Ces factures-chèque ne s'établiront pas marchandise par marchandise, mais chaque entreprise les fera globales, pour toutes les marchandises productrices qu'elle aur achetées, durant une période considérée. Elles auront, doncs, la forme de feuille de paie du personnel, dans laquelle sera consignée la totalité des rémunérations que l'entreprise doit rendre effectives. Ces factures-chèque-feuills de paie seront transmises à la Confédération Générale des établissements comptables, qui distribuera les salaires entre les comptes courants des salariés bénéficiaires.
        Il faut aussi ajouter que tous ces types de factures-chèque doivent être dûement différenciées, selon qu'il s'agisse d'achats-ventes dans le commerce intérieur de la société géopolitique ou bien d'achats-ventes au niveau extérieur (voir schéma n. 4).
    3. Différenciation légale de statuts d'agents mercantiles.

    4. La loi reconnaître uniquement les types suivants d'agents mercantiles:
      1. Les entreprises (simples productrices): elles achètent des marchandises productrices et des marchandises produites qu'elles combinent et transforment pour l'obtention de nouvelles marchandises produites qu'elles vendront.
      2. Les producteurs-consommateurs: ils vendent à une entreprise leur marchandise productrice et, avec le salaire obtenu, ils peuvent participer comme acheteurs au cycle de consommation.
      3. Les simples consommateurs qui n'ont aucune marchandise productrice échangeable dans le marché de production1. A ces agents, simplement consommateurs, la société géopolitique leur reconnaître des salaires de solidarité sociale, grâce auxquels ils pourront participer au cycle de consommation comme acheteurs; ce sera là leur unique intervention dans le marché.

      4. Les statuts sociaux de chacun de ces agents mercantiles devront être très bien définis par la loi, afin qu'aucune ambiguité ne soit possible (voir schéma n. 5).
    5. Différenciation légale de types de comptes courants.

    6. Pour une plus grande clarté mercantile et sociale des statuts nommés, les différentes opérations monétaires -représentées par les factures-chèque correspondantes- se réaliseront aussi à travers des types bien définis de comptes courants et uniquement à travers eux.
      Les différents types de comptes courants que l'on pourra ouvrir dans un établissement comptable, sont au nombre de trois:
      1. Comptes courants de production (uniquement dans des Banques d'Affaires): ce sont les comptes courants des entreprises adonées à la production. Toutes les opérations interentreprises et le paiement des salaires privés, (comme nous l'avons dit) se réalisent à travers un de ces comptes courants. Chaque entreprise peut en ouvrir autant qu'elle le voudra ou qu'il lui conviendra.
      2. Comptes courants d'épargne de production: ce sont les comptes courants dans lesquels les professionnels utilitaires (c'est-à-dire, travailleurs, capitalistes, chefs d'entreprise, inventeurs) versent leurs rémunérations salariales-privées, payées par l'entreprise: salaires, intérêts, royalties et bénéfices respectivement. Selon qu'un professionnel utilitaire reçoive une rémunération unique salariale-privée ou qu'il en reçoive plus d'une, on distinguera:
        • comptes courants d'épargne de production unisalariale (seulement dans les Caisses d'Epargne).
        • comptes courants d'épargne de production multisalariale (seulement dans les Banques d'Affaires).

        • Aussi bien dans un cas que dans l'autre2, les opérations que l'on pourra réaliser à travers un compte courant d'épargne de production sont uniquement les deux suivantes:
          • investir un capital, moyennant le contrat adéquat, soit avec une Banque d'Affaires, soit directement avec une entreprise (si celui qui investit est un unisalarié, en touchant les intéréts, il se convertira en multisalarié et il devra annuler son compte courant d'unisalarié et en ouvrir un de multisalarié);
          • virer la somme que l'on désire au «compte courant d'épargne de consommation» que nous expliquons à la suite.
      3. Comptes courants d'épargne de consommation (seulement dans les Caisses d'Epargne): ces comptes cournts peuvent être alimentés, uniquement et exclusivement, par:
        • pouvoir d'achat d'origine privée, procédant des comptes courants d'épargne de production;
        • pouvoir d'achat d'origine communautaire, procédant des «salaires de solidarité sociale» légiférés3. (Voir schéma n. 6).

        • A partir d'un compte courant d'épargne de consommation, quelle que soit l'origine -privée ou communautaire- de son pouvoir d'achat, ne peuvent se réaliser que des opérations d'achat-vente de marchandises finies: c'est-à-dire, de consommation. En aucun cas, on pourra pas non plus virer des sommes de ce compte courant à un autre.
    7. Différenciation légale de types d'établissements comptables.

    8. Finalement, il faut considérer aussi comme nécessaire la distinction radicale des deux types d'établissements comptables, étant donné leurs caractéristiques et leurs fonctions très divergentes.
      Cette distinction se situe dans le contexte plus ample de la distinction entre «société utilitaire» et «société libérale» (Voir chapitre 14). Banques d'Affaires et Caisses d'Epargne se différencient radicalement par les types de services et de fonctions que, selons la loi, ces établissements peuvent offrir à la société utilitaire et par les types de rémunération qu'ils recevront pour ces services.
      1. Les Banques d'Affaires. Ce seront des entreprises utilitaires, comme toute autre, spécialisées dans l'offre de «services comptables» à toutes les autres entreprises non comptables, mais leurs services se limiteront uniquement et exclusivement au cycle de la production.

      2. En effet, comme nous l'avons déjà vu, dans les Banques d'Affaires ne peuvent s'ouvrir que des «comptes courants de production» (des entreprises) et «comptes courants d'épargne de production multisalariale» (des professionnels utilitaires multisalariés). Cela veut dire qu'elles gèrent seulement un pouvoir d'achat appartenent au cycle de la production et qu'elles ne pourront jamais gérer un pouvoir d'achat appartenent au cycle de la consommation.
        Les services offerts par les Banques d'Affaires seront fondamentalement les suivants:
        • en premier lieu, elles administrent la gestion des comptes courants cités plus haut et pour cela elles recevront du Trésor une commission convenue entre la Corporation des Banques d'Affaires4 et les autorités monétaires de l'Etat. Il faut signaler ici que les professionnels utilitaires multisalariés devront se constituer, pour la perception de leurs multiples entrées, en entreprise, sous forme juridique de «société par actions», soit uniindividuelle, soit multiindividuelle, de manière que tous les clients des Banques d'Affaires soient, par loi, des entreprises.
        • en second lieu, et ceci constituera leur travail et leur négoce principal, les Banques d'Affaires pourront s'adonner au négoce spécifiquement bancaire de la «capitalisation»: c'est-à-dire, la conversion de l'épargne accumulée dans les comptes courants, en capital utilisable dans le cycle de production. En effet, depuis toujours, les Banques se sont adonées à pouvoir le marché du «pouvoir d'achat» qui lui manque, én chaque espace-temps, concret, pour qu'il puisse continuer ou augmenter ses processus productifs. Ce pouvoir d'achat vendu au cycle de la production reçoit, à proprement parler, le nom de «capital». Les Banques «produisent du capital» moyennant une série de tchniques et procédés bancaires: prêts, escompte de lettres, etc, que, comme nous l'avons déjà vu, au chapitre 4, supposent toujours une «invention d'argent» sur les dépôts effectués par les clients. Mais, comme nous le dirons plus loin, la socialisation de tous les soldes positifs des llibres comptes courants rend impossible pour les Banques d'Affaires de «capitaliser» sur ces soldes, sur ces «recours étrangers». De sorte que les banques d'Affaires devront limiter leur «invention d'argent» uniquement et exclusivement aux capitaux et réserves propres et aux sommes qui, provenant de comptes courants, seront déposées à terme, c'est-à-dire, cédées à la Banque contractuellement et explicitement dans un but de capitalisation. Ces dépôts à terme dans Banques d'Affaires ne seront pas socialisés.
        • finalement, les Banques d'Affaires se chargeront, commissionnées par l'Etat, de la distribution des «crédits communautaires à l'investissement». (Voir chapitre 12), et pour ce service, elles recevront, pour chaque crédit concédé, l'intérêt bancaire normal, (disons d'avance que les crédits communautaires à l'investissement impliquent un intérêt double de l'intérêt bancaire ordinaire).
      3. Les Caisses d'Epargne. Elles s'adonnent au service de la société utilitaire, mais seulement dans le cycle de la consommation. Puisque le cycle de la consommation est socialement globalisant, c'est-à-dire, qu'il inclut tous les membres de la société géopolitique, il convient de donner aux Caisses d'Epargne un Statut Libéral: leurs services ne seront pas rémunérés directement par leurs clients, mais els seront gratuits et financés par la communauté à travers des «salaires et budgets» de solidarité sociale correspondants (voir chapitre 12).

      4. Le principal service des Caisses d'Epargne, c'est la gestion des «comptes courants d'épargne de production unisalariale» et des «comptes courants d'épargne de consommation».
        Mais, en plus de ce service proprement utilitaire, les Caisses d'Epargne ont pour but des fonctions sociales non-utilitaires, en relation directe avec la vie sociale de chacune des personnes inscrites en elles.
        Ainsi, donc, les Caisses d'Epargne -localement structurées par quartiers et confédérées au niveau de la société géopolitique- serviront de «registre civil»: tout citoyen sera inscrit dans la Caisse d'Epargne de son quartier; en elle, on lui ouvrira immédiatement un «compte courant d'épargne de consommation» avec un numéro télématique qu'il conservera toute sa vie et qui l'identifiera dans toutes ses activités sociales. Les Banques d'Epargne se chargeront de l'expédition, conservation et archive de tous les autres documents nécessaires dans la société civilisée: carnet sanitaire, livre de scolarité, papiers de la voiture, etc, tous ceux-ci avec le même numéro télématique antérieur. La totalité des services sociaux et informatifs qu'elles réaliseront seront complêtement gratuits (Voir schéma n. 7).

Notes:

1C'est le cas, par exemple, de tous les professionnels et collectifs libéraux et de toutes les personnes actuellement marginées, pur raison d'argent, qui sont considérés comme totalement exclus du marché de production.
2Cette distinction se fait afin de savoir, à tout moment, combien il y a d'unisalariés dans la société géopolitique; et cela, parce qu'un des objectifs sociaux proposés est, précisément, la disparition de cette catégorie de professionnels utilitaires: les unisalariés. Ceci sera possible grâce au développement de l'autogestion, qui implique la participation du travailleur aux bénéfices de l'entreprise.
3Les comptes courants d'épargne de consommation des professionnels utilitaires seront alimentés simultanément par deux types de pouvoir d'achat, puisque, en plus de leur rémunération salariale-privée, ils recevront un salaire de solidarité sociale (sss) de type général. (Voir chapitre 12); par contre, les personnes non utilitaires auront, en vertu du principe de totale solidarité, un compte courant d'épargne de consommation alimenté exclusivement par un pouvoir d'achat d'origine communautaire. Comme nous le verrons au chapitre 12, ces personnes sont:les individus sans profession libérale ni travail utilitaire, pour raison quelconque; les familles -indépendamment des entrées salariales de leurs membres-; les professionnels libéraux, les institutions libérales, les associations libres de citoyens sans but lucratif; tous ceux-là sont de simples consommateurs, en opposition aux professionnels utilitaires qui sont des producteurs-consommateurs.
4Comme on l'explique au chapitre 14, toutes les entreprises utilitaires seront obligées à se réunir en corporation.

Chapitre 9. Comptabilité globale du marché. Monnaie telematique et strategie du marche. Table des materies. Monnaie telematique et strategie du marche. Chapitre 10. Une hypothèse sur la stratégie du marché intérieur. Monnaie telematique et strategie du marche.

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