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Publications du Centre d'Études Joan Bardina:
Agustí Chalaux de Subirà, Brauli Tamarit Tamarit.
Agustí Chalaux de Subirà.
Agustí Chalaux de Subirà.
Agustí Chalaux de Subirà.
Magdalena Grau,
Agustí Chalaux.
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Chapitre 13. Strategie d'equilibre dans le commerce exterieur.
- Objectifs de ce chapitre.
- L'equilibre des balances de paiment.
- La question des «devises».
- Invention d'argent exterieur.
1. Objectifs de ce chapitre.
Ce chapitre traite de la stratégie d'equilibre dans le commerce
extérieur; il complète ce qui a été esposé
au chapitre 10, au sujet du marché intérieur.
L'idée fondamentale est qu'il faut assurer l'équilibre
de la balance de paiements et que, pour l'obtenir, l'implantation de la
facture-chèque télématique peut devenir un instrument
irremplaçable, puisqu'elle procure une connaissance ezhaustive de
la situation du marché a tout moment. De cette manière, il
est possible d'établir une politique douanière adéquate
pour compenser le déséquilibre entre les importations et
les exportations.
D'autre part, l'utilisation de la facture-chèque de commerce
extérieur rend impossible la spéculation de capitaux internationaux
encouragée par le système du marché de devises actuel,
puisque toutes les opéerations se feront en unités monétaires
intérieures et que seul le Tresor pourra détenir des devises.
On établira journellement les équivalences de lúnité
monétaire intérieure avec les devises étrangères,
à partir de «l'étalon or» arbitraire en rapport
avec le marché international du métal or.
Finalement, comme nous l'avons déja dit au chapitre
10, en nous référant au cas du marché intérieur,
nous appliquerons une stratégie semblable por inventer de l'argent
communautaire destiné au commerce extérieur, toujours en
fonction des excédents de production.
2. L'equilibre des balances de paiment.
La stratégie fondamentale que devrait pursuivre tout commerce
extérieur, c'est que le total des exportations de marchandises (productrices
et produites) s'équilibre avec le total des importations
de marchandises (productrices et produites), c'est-à-dir, équilibrer
le total des importations de marchandises avec celiu des exportations.
Si cet équilibre ne s'obtient pas, à la longue, símpose
la suspension du commerce extérieur, puisque le pays déficitaire
(qui importe plus qu'il n'exporte) se met dans une situation insoutenable,
ce qui nuit aussi à son créancier.
Cet équilibre est relativement facile à établir
avec la pratique de la facture-chèque télématique,
puisque celle-ci procure une connaissance exhaustive de la situation de
la balance de paiements à chaque instant et avec chaque pays (traté
boñatéral) ou groupe d'Etats (traité multilatéral).
En fonction de cette situation, on peut imposer des «droits de douane»
variables : si la balance avec chaque Etat contractant étranger
est en équilibre, les droits de douane seront nuls; les droits à
l'importation monteront avec les balances déficitaires, et les droits
à l'exportation monteront avec les balances en excédents.
Les droits de douane propres au pays, établis automatiquement
selon une échelle légale bien connue par tout les monde,
seront communiqués, sur simple pétition, à toute entreprise
intéréssée, nationale ou étrangère,
indépendamment du produit qu'elle voudrait importer ou exporter;
l'unique facteur dont il faut tenir compte est l'équilibre de balance
existant avec le pays de destination ou d'origine considéré.
Ces droits de douane seront garantis à l'entreprise intéressée
pour une période de temps réglé par la prudence, si
elle s'engage à réaliser l'opération, selon facture
pro forma présentée, dans le délai fixé.
On obtient, par ce système, un équilibre dynamique et
continu de balances, qui est la meilleure garantie pour un bon fonctionnement
du libre commerce international du propre pays, en fonction de la législation
en vigueur dans la société géopolitique, mais surtout
en fonction de toutes les libres initiatives privées solvables.
L'autorité du Commerce Extérieur et Douanes devra aussi
tenir compte de ce que en chaque facture pro gorma présentée
pour connaître les droits de douane, les prix facturés soient
conformes aux prix facturés soient conformes aux prix minimums de
vente en gros et au détail, établis par le tarif général
intérieur. Cans le cas aù les prix étrangers seraient
inférieurs à ces prix minimums fixés par les corporations
respectives (ou à leur défaut, par la Justice économique
spécialisée), les droits de douane «anti-dumping»
seraient exactement la différence centre le prix d'oriigine de chaque
marchandise importée et le prix intérieur de tarif.
Quant aux exportations de services (fret, assurances, etc...), salaires
du travail, intérêts, dividendes, royalties, rapatriements
de capitaus, etc. correspondant à des investissements, entreprises
ou inventions étrangères dans le propre pays, et a des exportations
de capitaus du propre pays à un pays étranger quelconque,
l'auytorité de Commerce Extérieur et Douanes devra respecter,
non seulement la législation génerale mentionnée plus
haut, mais de plus, les contrats souscrits dan la législation spécialisée
en vigueur, entre elle et toute personne privée (individuelle ou
collective) ou appartenanot à une institution publique.
3. La question des «devises».
Comme nous l'avons déjà vu au chapitre
4, le commerce extérieur suppose des relations monétaires
internationales qui aujourd'hui sont caractérisées par le
«flottement de devises»; il n'y a pas de changes fixes mais
ceux-ci varient et évoluent selon la cotisation de chaque devise
dans le «marché des changes».
La cotisation de chaque devise devrait flotter, en principe, selon la
situation productive et monétaire de chaque société
géopolitique; la réalité nous démonttre que
l'irrationalité du système monétaire actuel permet
que les fluctuations normales d'ajustement se voient amplifiées,
embouillées -et même inverties- par suite de cde qu'on appelle
«mouvements spéculatifs de capital» hot money.
Dans ce cas, les cotisations fixées ne correspondent à aucune
réalité, mais plutôt aux volontés spéculatives,
et au lieu de servir à un plus grand et meilleur développement
des marchés intérieur et extérieur, elles ne font
que les embrouiller et les jeter dans le désordre et la contradiction.
La première condition à remplir pour tout système
monétaire rationnel, comme nous l'avons déjà vu, c'est
«qu'il puisse y avoir de mouvement monétaire sans le mouvement
correspondant et corrélatif inverse de marchandises concretes (soit
de marchandises produites, soit de marchandises)».Cette même
règle doit être aplliquée au commerce extérieur,
et, par conséqquent, il est évident que demeure radicalement
supprimé le «marché de devises» en toute société
géopolitique qui adopte la facture-chèque télématique
comme unique instrument monétaire légal. Changer une monnaie
pour une autre, sans que le motif en soit une transaction réelle
avec l'extérieur, sera instrumentalement et totalemen impossible.
Le «change de divises» à effets commerciaux sera une
affaire à résoudre au niveau central, par l'Etat -gérant
de toute la société téopolitique- de la manière
suivante: toute transaction commerciale avec l'exetérieur, soit
d'importaqtion, soit d'exportation de marchandises productrices (capitaux,
travail, inventions, équipes d'entreprises) comportera l'établissement
d'une «facture-chèque extérieure».
Deux cas peuvent se présenter:
Cas A)
-
Les factures chèque télématiques de commerce extérieur
seront toujours consignées en unités d'une devise étrangère
(soit la devise de l'Etat étranger contractant, soit une devis d'acceptation
internationale convenue entre les deux agents).
-
L'importeus ou l'exportateur étranger paiera au touchera,
selon le cas, en telle devise. Celle-ci aboutira au trésor -ou en
sortira- Celui-ci sera le seul qui pourra détenir des devises.
-
L'importateur ou exportateur du propre pays ne pourra détenir de
devises: sur son compte courant ne figureront que des sommes (payées
ou dûes selon le cas) en unités monétaires inotérieures.
Pour effectuer le transfert des unités étrangères
aux unités intérieures, on pourra recourir au simple mécanisme
d' «équivalence or»; une loi constitutionnelle déterminera
un «étalon or» arbitraire pour l'unité monétaire
intérieure qui sera comparée journellement dans le marché
international de l'or1
avec chaque devise étrangère. Des rapports journaliers «or-unité
monétaire intérieure» et «or-devise étrangère»
(selon les prix dans le marché libre), on dédura logiquement
un rapport «unité monétaire intérieure devise
étrangère»' qui sera utilisé pour effectuer
la traduction numérique entre les deux unités.
Cas B)
Une auotre alternative -exeptionnelle du moins au début- pour
réaliser le commerce extérieur consistera en ce que lágent
étranger accepte de payer, au d;être payé, en unités
monétaires intérieures (contre la remise de marchandises,
s'il s'agit d'un exportateur ou contre la remise de devises, s'il s'agit
d'un importateur). Evidemment, le compte courant ouvert ne sera ,valable
que dans la société géopolitique. Ce sera le cas le
plus courant quand il s'agit de tourisme étranger au d'investissements
étrangers dans le propre pays.
Dans ce système disparaît toute possibilité de spoéculer
sur l'unité monétaire, et les fluctuations de la valeur de
change de clle-ci par rapport à toutes les autres devises se devronty
uniquement à la propre évolution du marché de productions.
4. Invention d'argent exterieur.
La même stratégie dínfention dárgent communautaire
que nous avons vue dans le marché intérieur peut être
appliquée, si cela convient, au commerce extérieur, roujours
en fonction des excédents existants.
Quand toute la production ne peut être absorbée par le
marché intérieur -malgré les crédits concédés
et les financements distribués, -on peut alors concéder «crédits
et financements» aqux pays étrangers intéressés
par les marchandises.
Le commerce estérieur se constitue ainsi en troisième
canal de cortie du marché intérieur.
De même, tour Etat étranger (traités bilatéraux),
groupe d'Etats étrangers (traités multilatéraux),
toute entreprise ou groupe d'entreprises étrangères peuvent
concéder au propre Etat des crédits pour inestissements ou
des financements, dans l'exercice contractuel légal de confronter
leurs intérêts avec ceux de la société géopolitique
indigène.
La formule pour l'équilibre de balances du commerce extérieur
est donc la suivante, très simplifiée:
Ip + Ie + idp
Commerce Extérieur = --------------- = 1
Ep + EE + ide
Ip = Importations privées.
Ie = Importations pour crédits et financements concédés
par létranger.
idp = Intérêts et dévolutions de capitaux, crédits
et financements propres qui proviennent de l'étranger.
Ep = Exportations privées.
EE = Exportations pour crédits et financements concédés
à l'étranger.
idp = Intérêts et dévolutions de capitaux, crédits
et financements concédés par l'étranger.
Note:
1Le
prix du métal or fixé à Londres est accepté
par tous les pays du monde; ceci permet d'établir cette équivalence
face au marché exutérieur et évite de revenir à
la monnaie concrète, ni inutrinsèque ni extinsèque.
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